On peut être amenés à vouloir apporter quelques modifications à son moteur pour le rendre encore plus performant. La plupart des passionnés de vitesse veulent augmenter la puissance de leur voiture pour en profiter pleinement. Mais est-il possible de modifier son moteur légalement ? Et peut-on rouler librement avec un moteur augmenté en puissance ? Avant de modifier votre moteur, il est nécessaire de bien s’informer.
Moteur modifié : homologué ou non ?
L’homologation est une garantie de fiabilité et de qualité pour les consommateurs. Il faut savoir que les petites modifications ou les changements mineurs sont possibles, notamment le mobilier d’intérieur, les pare-chocs, etc. En revanche, il est interdit de toucher ou de modifier les éléments qui peuvent affecter le comportement routier d’une voiture, comme le moteur, la suspension, les éléments de sécurité, et. Avec une modification de sa performance ou de sa puissance, une voiture ne sera en effet plus conforme à son homologation. Vous pouvez vous rapprocher d’un garagiste spécialiste en programmation, comme www.motortech-performance-reims.fr pour la modification de votre moteur.
Une homologation pour circuler
Un véhicule a besoin d’une homologation pour pouvoir rouler librement. L’article R321-16 du Code de la route stipule que « tout véhicule isolé ou élément de véhicule ayant subi des transformations notables est obligatoirement soumis à une nouvelle réception ». De ce fait, un véhicule avec une puissance boostée n’a pas l’autorisation de rouler légalement sur la voie publique sans homologation. En revanche, les démarches à effectuer pour l’obtenir après une modification sont assez coûteuses et lourdes pour les particuliers.
Contourner l’interdiction : ce que dit la loi
D’après la loi, il est possible de changer un moteur par un autre, si ce remplacement n’entraîne aucune différence entre le certificat de conformité et l’état du véhicule. Une homologation est obligatoire pour un changement de moteur et le passage par la Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement DRIRE est exigé.
Il revient à cet organisme de contrôler et d’inspecter le véhicule. Il pourra alors juger si le nouveau moteur est compatible avec votre voiture afin de garantir la sécurité routière. Le propriétaire recevra par la suite un procès-verbal RTI (Réception à titre isolé) et un nouveau numéro d’immatriculation. Sans ces démarches et cette autorisation, vous pourrez rouler sur un circuit mais pas sur la voie publique.
Les risques en cas de non-déclaration
Si vous n’avez pas réalisé les démarches nécessaires, vous vous confrontez à certains risques. En cas d’accident par exemple, votre assurance peut réaliser une vérification de l’état de votre moteur, en faisant appel à un expert. Si le professionnel constate que le moteur de la voiture accidentée ne correspond pas au certificat d’homologation, vous risquez plusieurs conséquences importantes. L’assurance a en effet la possibilité de résilier votre contrat et d’affecter tous les frais de l’accident à votre charge. Vous devrez verser des indemnités aux tiers pour couvrir tous les dommages occasionnés. Vous pouvez lire également : achat d’une voiture neuve ou d’occasion ?